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Et si le maillon faible de notre enseignement était...

Photo du rédacteur: Sabine KoopmansSabine Koopmans

Dernière mise à jour : 21 mai 2023


... notre enseignement?


Et si nous changions de posture

en tant qu'enseignant?


Et si nous devenions plus que

des passeurs de savoirs?


Et si...?



Cela n'est plus un secret pour personne:

notre enseignement francophone est malade et à la dérive.


La solution ne viendra pas d'en haut sous la pression institutionnelle.

Elle ne peut venir que d'en bas par la volonté des premiers acteurs de terrain et le travail collaboratif au service de chaque élève.


J'aime mon métier d'enseignante. A 52 ans, je prends toujours autant de plaisir dans mes classes. Et pourtant! Sur le terrain, je ne peux que constater un repli de notre posture d'enseignant vers des pratiques 'ancestrales' qui, si elles ont eu un jour leur heure de gloire, ne peuvent plus répondre aux enjeux d'aujourd'hui et de demain.

Nos élèves souffrent et nous souffrons avec eux. Un jeune enseignant sur trois quitte le métier dans les cinq ans. A partir de 40/45 ans, on ne compte plus les syndromes d'épuisement professionnel. Dans les salles des professeurs, l'ambiance est morose et trop souvent délétère.


Dans beaucoup d'établissements scolaires actuels et en particulier dans l'enseignement secondaire supérieur général, on se raccroche encore désespérément au passé.

On enseigne encore trop souvent 'comme avant'. On a peur de sortir des sentiers battus. On craint la nouveauté et la technologie. On aime rester seul dans sa classe face à ses élèves, syllabus en mains. On collabore peu (voire pas du tout) avec nos collègues.


Suis-je en souffrance? OUI

Suis-je démotivée? JAMAIS!

Ai-je peur? OUI


J'ai peur pour mes élèves. J'ai peur pour leur avenir. Je crains un enlisement progressif dans un enseignement francophone à deux vitesses qui pourrait laisser la majorité d'entre eux sur le carreau.


En attendant et si comme moi, tu as envie de changer ta posture pour tes élèves mais aussi pour ton bien-être professionnel, sache qu'il existe des solutions, des techniques, des stratégies, des outils,...

avec lesquels nous pouvons continuer à prendre du plaisir en classe avec nos élèves en les faisant progresser et entrer dans le XXIe siècle, quels que soient les obstacles de terrain à franchir. Aidons nos élèves à devenir plus que des réceptacles de savoirs. Accompagnons-les vers la maîtrise progressive des compétences du XXIe siècle. Préparons-les vraiment à devenir des citoyens dans un monde qui évolue de plus en plus vite avec des enjeux mondiaux qui dépassent de très loin les préoccupations de clocher.

Laissons entrer les neurosciences cognitives de base et le numérique 'intelligent' dans nos pratiques.

Osons les projets et devenons des passeurs de SEL (Social & Emotional Learning).


En attendant et pour conclure, je partage un extrait d'une de mes lectures du moment:


Et si on modifiait la posture des enseignants "en les faisant glisser d'un statut de transmetteurs de savoirs, vers celle d'enseignants expérimentateurs, à la recherche permanente de nouvelles modalités, ouverts vers de nouvelles compétences. (...)

... par essais et erreurs, avec audace et prudence, rigueur, détermination et humilité."

Les neurosciences cognitives dans la classe, Berthier, Borst, Desnos, Guilleray (2021)


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Let's think out of the box together! Teach - Love - Inspire

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