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As-tu comme moi l'impression que les conseils de classe servent plus à comptabiliser et déplorer le nombre d'échecs qu'à réfléchir et mettre en place des solutions concrètes qui pourraient inverser la tendance?
Penses-tu aussi que le système officiel dans lequel tu évolues ne répond plus aux exigences de terrain et aux enjeux du monde dans lequel nos élèves devront évoluer à la fin de leurs études secondaires?
Et si on osait remettre en question des pratiques pédagogiques ancestrales inefficaces et expérimenter progressivement de nouvelles manières d'enseigner?
Le 21e siècle a clairement posé les jalons théoriques d'une révolution pédagogique avec les découvertes scientifiques sur le fonctionnement de notre cerveau. Même si nous sommes loin d'être des experts en neurosciences cognitives, quel enseignant peut encore dire aujourd'hui qu'il n'a jamais entendu parler de plasticité cérébrale, de mémoire de travail ou encore de capacité d'attention?
Et si on essayait de faire entrer ces découvertes scientifiques progressivement dans nos pratiques de terrain?
Et si on essayait de rendre à notre métier toutes ses lettres de noblesse en évoluant vers des pratiques:
- plus actives, interactives et collaboratives?
- plus axées sur des compétences techniques et psycho-sociales transversales que sur des savoirs cloisonnés? - plus respectueuses du rythme d'apprentissage de nos élèves?
Depuis une petite dizaine d'années maintenant, je m'intéresse aux neurosciences cognitives et j'expérimente ce que j'apprends dans ma pratique professionnelle.
Concrètement, faire entrer les neurosciences cognitives dans mon quotidien me permet d'observer chaque année plusieurs évolutions positives:
- plus d'intérêt, de motivation, d'attention et d'implication
- un climat de classe général plus propice à l'apprentissage, moins de bavardages et de soucis de discipline
- plus de respect mutuel et de travail collaboratif
- un gain en autonomie et responsabilisation
- moins de décrochage avec une prise de confiance progressive en ses propres capacités et une meilleure image de soi
- une amélioration significative du taux de réussite après 6 mois et un taux de réussite proche des 100% après deux ans.
Bien qu'il ne s'agisse que d'une expérimentation empirique à très petite échelle, je constate une évolution positive tangible parmi mes élèves et j'ai aujourd'hui envie de la partager et de rencontrer d'autres professionnels de l'éducation qui comme moi, n'ont plus envie d'attendre une prise de conscience hypothétique des différents niveaux de pouvoir afin d'échanger nos bonnes pratiques dans l'intérêt de tous nos élèves.
Si cela t'intéresse, suis mes publications sur LinkedIn ou Facebook :-)
Au menu du prochain article: trucs et astuces de base pour faire entrer les neurosciences cognitives concrètement dans notre pratique d'enseignant.
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